Françoise Sullivan est née à Montréal, où elle a reçu sa formation première à l’École des beaux-arts. Si cette artiste unique aux multiples facettes est reconnue comme danseuse et chorégraphe, c’est son travail d’artiste des arts visuels qui marque véritablement sa longue carrière. Elle fut l'une des membres fondateurs du groupe des Automatistes et signataire du Refus global. Paul-Émile Borduas inclura d'ailleurs au manifeste révolutionnaire de 1948 le texte intégral de la célèbre conférence de Mme Sullivan, La danse et l'espoir. Ses œuvres ont régulièrement été présentées dans des expositions individuelles et collectives, notamment au Musée national des beaux-arts du Québec, en 1993, et au Musée des beaux-arts de Montréal, en 2003.